Film réalisé par Christian Carion en 2005, Joyeux Noël raconte un épisode véridique de la Première Guerre Mondiale, la fraternisation de soldats allemands, français et écossais lors du premier noël dans les tranchées.
Le scénario y ajoute l'histoire d'amour d'un ténor allemand et de sa maîtresse une soprano danoise, celle d'un lieutenant français qui est sans nouvelles de sa femme qui a dû accoucher de leur premier enfant, et encore celle d'un Écossais qui perd son frère lors d'une attaque alors qu'ils s'étaient engagés ensemble... des bons sentiments, des émotions, beaucoup de lenteur (seulement 48h s'écoulent pendant le film), mais quelques passages intéressants à reprendre dans une composition d'histoire. Par exemple, le film s'ouvre sur des poèmes récités en classe par trois enfants, un Français, un Allemand et un Anglais qui proclament l'amour de leur patrie et leur foi en la victoire. On y voit également le questionnement des soldats sur le sens de la guerre (qui a pu en mener certains à se mutiner) et aussi le poids de la pression sociale et morale qui reposait sur les combattants (ainsi le ténor refuse de quitter ses compagnons d'armes). Enfin, on voit combien les Poilus ont pu mentir dans leurs lettres, à l'image du jeune Ecossais qui écrit à sa mère en signant pour lui et son frère, sans oser lui révéler la mort de ce-dernier.